Régie du bâtiment du Québec

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Pour rechercher un entrepreneur ou un numéro de licence, consultez le Registre des détenteurs de licence.

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Les arénas

Des exigences de qualité et de sécurité qui concernent les arénas sont nécessaires pour assurer la sécurité du public. À quelques reprises, des sportifs ont eu des problèmes de santé après avoir fréquenté un aréna. Dans la majorité des cas, ils ont été intoxiqués par le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2). Ces gaz sont émis par la surfaceuse, qu’elle soit alimentée au propane, à l’essence ou au diesel. Les sportifs sont plus exposés aux gaz que les spectateurs et les travailleurs de l’aréna. L’effort physique d’un sportif entraîne une augmentation importante de son rythme respiratoire, ce qui lui fait inspirer une plus grande quantité de gaz toxiques. Si l’air contient une trop forte concentration de gaz, l’individu peut alors être intoxiqué et ressentir certains malaises. Attention! Une intoxication au dioxyde d’azote peut même entraîner des effets graves dont les symptômes peuvent apparaître jusqu’à 36 heures après avoir fréquenté un aréna ou y avoir pratiqué un sport.

Propriétaires: contrôlez la qualité de l’air

Pour éviter une intoxication, il est indispensable de maintenir les concentrations de monoxyde de carbone et de dioxyde d’azote à des niveaux minimaux. Il ne faut jamais dépasser ces deux niveaux dans l’air ambiant de l’aréna:
  • monoxyde de carbone = 20 ppm
  • dioxyde d'azote = 0,5 ppm.
Voici des trucs simples pour vous aider à assurer une qualité d’air adéquate:
  • faire entretenir la surfaceuse par un mécanicien compétent toutes les 50 heures d’utilisation
  • ventiler adéquatement l’aréna afin d’évacuer l’air vicié vers l’extérieur et de favoriser l’entrée d’air frais pendant les périodes de surfaçage
  • évacuer les gaz toxiques à l’extérieur lors du réchauffement du moteur de la surfaceuse
  • ouvrir les portes de la patinoire durant le surfaçage
  • prendre les mesures d’oxyde de carbone et de dioxyde d’azote dans l’air ambiant, au moins une fois par semaine, au moment où l’aréna est le plus fréquenté et lors d’activités spéciales (par exemple: tournois).

Faites preuve de prudence avec les structures métalliques

Un incident, qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques, est survenu dans un aréna. En effet, une structure métallique à 4 côtés servant à afficher de la publicité et tournant sous le chronomètre s’est décrochée et est tombée sur la glace. Heureusement, la chute de cette structure, dont le poids est estimé à plus de 250 kg, est survenue entre deux parties de hockey. L’incident n’a fait aucun blessé. Cette structure était en place depuis 1989.

La cause de l’incident

Un moteur électrique situé dans le chronomètre assurait le mouvement rotatif de la structure métallique. La connexion entre les deux se faisait par l’intermédiaire d’un roulement à billes agissant horizontalement. Les chemins de roulement des billes auraient subi l’usure du temps. Un léger mouvement de balancier de la structure métallique avait d’ailleurs été observé avant l’événement. Le poids de celle-ci exerçait une force perpendiculaire au roulement à billes. L’examen de ce dernier a montré qu’un des rebords du chemin de roulement des billes s’est fracturé à quatre endroits différents.

Ce que les propriétaires d’arénas doivent faire

La Régie du bâtiment du Québec (RBQ) demande aux propriétaires d’arénas de décrocher les structures pivotantes retenues en place uniquement par un roulement à billes. Si le propriétaire de l’aréna désire conserver la structure, un dispositif de retenue adéquat devra être installé. Il est également recommandé de vérifier tout autre élément suspendu au plafond ou à la structure de l’aréna afin de prévenir des accidents fâcheux.

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