Des exigences de qualité et de sécurité qui concernent les arénas sont nécessaires pour assurer la sécurité du public.
À quelques reprises, des sportifs ont eu des problèmes de santé après avoir fréquenté un aréna. Dans la majorité des cas, ils ont été intoxiqués par le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2). Ces gaz sont émis par la surfaceuse, qu’elle soit alimentée au propane, à l’essence ou au diesel.
Les sportifs sont plus exposés aux gaz que les spectateurs et les travailleurs de l’aréna. L’effort physique d’un sportif entraîne une augmentation importante de son rythme respiratoire, ce qui lui fait inspirer une plus grande quantité de gaz toxiques. Si l’air contient une trop forte concentration de gaz, l’individu peut alors être intoxiqué et ressentir certains malaises.
Attention! Une intoxication au dioxyde d’azote peut même entraîner des effets graves dont les symptômes peuvent apparaître jusqu’à 36 heures après avoir fréquenté un aréna ou y avoir pratiqué un sport.
Propriétaires: contrôlez la qualité de l’air
Pour éviter une intoxication, il est indispensable de maintenir les concentrations de monoxyde de carbone et de dioxyde d’azote à des niveaux minimaux.
Il ne faut jamais dépasser ces deux niveaux dans l’air ambiant de l’aréna:
- monoxyde de carbone = 20 ppm
- dioxyde d'azote = 0,5 ppm.
Voici des trucs simples pour vous aider à assurer une qualité d’air adéquate:
- faire entretenir la surfaceuse par un mécanicien compétent toutes les 50 heures d’utilisation
- ventiler adéquatement l’aréna afin d’évacuer l’air vicié vers l’extérieur et de favoriser l’entrée d’air frais pendant les périodes de surfaçage
- évacuer les gaz toxiques à l’extérieur lors du réchauffement du moteur de la surfaceuse
- ouvrir les portes de la patinoire durant le surfaçage
- prendre les mesures d’oxyde de carbone et de dioxyde d’azote dans l’air ambiant, au moins une fois par semaine, au moment où l’aréna est le plus fréquenté et lors d’activités spéciales (par exemple: tournois).